
Euclide Tsakalotos, ministre des finances grec quitte l'hotel où ont eu lieu les négociations avec les représentants du Fonds Monétaire International, le 11 août.
Un grand pas a été fait, mais la route est encore longue. Si Athènes et les représentants des créanciers sont parvenus, mardi 11 août, à un accord technique sur le troisième plan d'aide au pays, les discussions vont désormais entrer dans une séquence plus politique. Après les experts, ce sont désormais le Parlement grec, certains parlements nationaux et surtout les ministres des finances de la zone euro (l'Eurogroupe) qui devront valider le nouveau programme d'aide, de 86 milliards d'euros sur trois ans.
Une phase qui s'annonce délicate, même si Athènes se comporte comme si tout était déjà réglé. De fait, mardi 11 août, les réactions des partenaires du pays étaient aussi prudentes que mesurées. Certains se sont même gardés de trop se prononcer.
C'est le cas de l'Allemagne, qui n'a jamais caché ses réticences face à la signature d'un accord rapide. « Le ministère des finances va prendre le temps d'examiner l'accord en profondeur », déclarait ainsi mardi matin Jens Spahn, le secrétaire parlementaire au ministère des finances. Tout en louant la détermination d'Athènes dans les négociations, il a précisé que l'important, pour Berlin, est que « le...