L'accord "technique", selon la Commission, trouvé ce lundi matin à l'aube met fin à une crise politique et institutionnelle qui dure depuis janvier dernier entre le gouvernement de Syriza, le parti de la gauche radicale au pouvoir en Grèce, et les créanciers du pays (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international et Mécanisme européen de stabilité, NdlR). Mais il marque le point de départ d'une crise politique interne au pays qui pourrait bien déboucher sur des élections anticipées au résultat incertain.
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a beau présenter cet accord comme "une victoire", mettant en avant le fait que les banques seront recapitalisées "sans ponction sur les dépôts", et que de l'argent frais va arriver dans l'économie réelle "sur une durée de trois ans", ses opposants, au sein même de Syriza, le mettent au pied du mur.
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