La nouvelle d'un accord sur un troisième plan de sauvetage pour la Grèce a été accueillie avec circonspection dans les milieux politiques outre-Rhin. Plusieurs heures après les annonces faites à Athènes et à Bruxelles, un commentaire de la chancelière Angela Merkel se faisait toujours attendre. Mais le gouvernement allemand n'est pas resté complètement silencieux: le vice-ministre des Finances, Jens Spahn, a exprimé l'optimisme prudent qui prévaut à Berlin.
L'essentiel, pour le secrétaire d'État, est que «le gouvernement, mais aussi le peuple grec», souhaitent réellement cet accord avec les créanciers. «Et c'est l'impression qu'ils nous ont donnée ces dernières semaines», a poursuivi le bras droit du ministre Wolfgang Schäuble, partisan de la fermeté budgétaire envers Athènes.
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