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La Grèce veut éviter la privatisation de son réseau électrique

Publié dans Le Monde le
Le ministre de l'énergie grec Panos Skourletis prêtant serment au palais présidentiel d'Athènes, le 18 juillet 2015.
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Le ministre de l'énergie grec Panos Skourletis prêtant serment au palais présidentiel d'Athènes, le 18 juillet 2015.

Même s'il s'y est engagé face à ses créanciers, le gouvernement grec aimerait éviter de privatiser Admie, l'opérateur de son réseau électrique. Le nouveau ministre de l'énergie, Panos Skourletis, a indiqué dans un entretien à l'hebdomadaire Agora publié samedi 25 juillet qu'il allait explorer des alternatives : « Nous allons suivre le chemin de mesures alternatives, équivalentes, comme cela a été le cas dans d'autres pays européens. »

Le train de mesures qu'Athènes a récemment accepté de mettre en ?uvre pour ouvrir la voie à un troisième plan d'aide international pour Athènes prévoit la cession d'Admie, à moins que des solutions de remplacement permettant aussi d'ouvrir le marché à la concurrence puissent être trouvées.

Le gouvernement d'Alexis Tsipras, qui a interrompu la privatisation de l'entreprise publique lors de son arrivée aux affaires, en janvier, estime que l'importance stratégique du réseau de transport de l'électricité nécessitait qu'il demeure sous contrôle public. « Nous devrions réaliser que le rôle de PPC [la compagnie publique d'électricité] et de ses actifs gérés par Admie est inestimable », a déclaré Panos...

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