Même s'il s'y est engagé face à ses créanciers, le gouvernement grec aimerait éviter de privatiser Admie, l'opérateur de son réseau électrique. Le nouveau ministre de l'énergie, Panos Skourletis, a indiqué dans un entretien à l'hebdomadaire Agora publié samedi 25 juillet qu'il allait explorer des alternatives : « Nous allons suivre le chemin de mesures alternatives, équivalentes, comme cela a été le cas dans d'autres pays européens. »
Le train de mesures qu'Athènes a récemment accepté de mettre en ?uvre pour ouvrir la voie à un troisième plan d'aide international pour Athènes prévoit la cession d'Admie, à moins que des solutions de remplacement permettant aussi d'ouvrir le marché à la concurrence puissent être trouvées.
Le gouvernement d'Alexis Tsipras, qui a interrompu la privatisation de l'entreprise publique lors de son arrivée aux affaires, en janvier, estime que l'importance stratégique du réseau de transport de l'électricité nécessitait qu'il demeure sous contrôle public. « Nous devrions réaliser que le rôle de PPC [la compagnie publique d'électricité] et de ses actifs gérés par Admie est inestimable », a déclaré Panos...