
A la TV, Alexis Tsipras a reconnu avoir pu faire «des erreurs» et avoir signé à Bruxelles un texte auquel il ne croit pas forcément. Image: Keystone
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras doit faire adopter mercredi par le Parlement grec les mesures impopulaires exigées par les créanciers d'Athènes en contrepartie du maintien de la Grèce dans la zone euro.
Le Fonds monétaire international (FMI) lui a apporté un soutien en déclarant que la zone euro devait faire plus pour la Grèce et qu'il faudrait peut-être effacer une partie de sa dette, dans un rapport publié mardi. «La dette de la Grèce ne peut désormais être viable qu'avec des mesures d'allègement de la dette qui vont beaucoup plus loin que ce que l'Europe a envisagé de faire jusque-là», écrit le FMI.
Dette non-viable
Le Fonds assure qu'actuellement la dette grecque est «totalement non-viable» et prévoit qu'elle approchera les 200% de son produit intérieur brut dans «les deux prochaines années», contre un ratio d'environ 175% actuellement
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