Le gouvernement d'Alexis Tsipras a moins de 48 heures pour faire adopter le projet de loi sur les nouvelles mesures de rigueur -hausse de la TVA, réforme des retraites...- exigées par Bruxelles. Un accord qualifié d'"humiliation" et de "coups d'Etat" par les Grecs.
Vingt-quatre heures après l'accord arraché à Bruxelles pour un nouveau plan d'aide, les partis au pouvoir à Athènes examinent ce mardi les lourdes mesures de rigueur que la Grèce doit adopter en contrepartie de son maintien dans la zone euro. Mercredi au plus tard, le Parlement grec devra avoir voter plusieurs lois de réformes (hausse de la TVA, réforme des retraites, notamment) et dire s'il approuve le plan européen, pour pouvoir commencer à négocier et toucher l'aide promise dans plusieurs semaines. De son côté, l'Eurogroupe doit continuer à travailler sur un financement transitoire qui permettra à Athènes de faire face à son besoin urgent de fonds.
"Le Grexit a disparu"
L'accord de lundi éloigne le spectre d'une sortie désordonnée de la Grèce de la monnaie unique, même si les ministres...