La crise grecque n'affole pas seulement les marchés et les négociateurs européens. La droite, à son tour, a été emportée dans la spirale des réactions et des querelles de positionnement au fur et à mesure que les tractations avançaient - ou achoppaient. Pour mettre fin à la cacophonie, Nicolas Sarkozy a désigné une cible en mesure de mettre tout le monde d'accord dans sa famille politique: François Hollande, son rôle dans les négociations et son isolement en Europe.
L'ancien chef de l'État a donné l'exemple, mercredi soir au «20 heures» de TF1. «Le plus important à faire - et je ne comprends pas que le président de la République ne le propose pas - est de préparer un plan B: qu'est-ce qu'on fait si le pire arrive et la Grèce sort?», a-t-il expliqué en préconisant à nouveau un gouvernement économique de la zone euro. Nicolas ...