On se croirait sur un échiquier à taille humaine. Ce lundi, le joueur Alexis Tsipras a sacrifié son fou, le ministre des Finances Yanis Varoufakis, pour faire plier les nombreux valets européens qui réagissent avec sévérité à la victoire du «non» lors du référendum. Officiellement, l'ancien statisticien de l'économie a quitté la scène politique par un post sur son blog. Un «coup de théâtre» pour les observateurs, pour ne pas «déranger ses partenaires de l'Eurogroupe».
Jamais dans l'histoire, un ministre de l'Économie et des finances n'aura provoqué un tel déchaînement de passions. Yanis Varoufakis roule en moto, cultive un style à la Bruce Willis et n'hésite pas à sortir le verbe quand il estime cela nécessaire. Il faut dire que son passé de spécialiste de la thérorie des jeux plaide pour lui. Retour sur quelques moments forts de la phase Varoufakis.
? «Accepter un accord sans renégociation de la dette? Je préfère me couper le bras»
L'homme n'a jamais pratiqué la langue de bois. Interrogé jeudi dernier sur Bloomberg TV, le désormais ancien ministre des Finances grec ne change pas sa méthode. A la question sur une éventuelle acceptation de l'accord de l...