Il avait déclaré qu'il démissionnerait en cas de victoire du "oui" au référendum grec sur le plan d'aide des créanciers. Pourtant, lundi 6 juillet au matin, au lendemain de la large victoire du "non", Yanis Varoufakis, ministre des Finances grec, annonce sa démission par un tweet laconique : "Je ne suis plus ministre !"
Sur son blog, celui qui est désormais simple député explique les raisons de son départ surprise :
Peu après l'annonce des résultats du référendum, on m'a fait part d'une certaine préférence de certains membres de l'Eurogroupe et de 'partenaires' associés pour mon? absence des réunions ; une idée jugée potentiellement utile par le premier ministre [Alexis Tsipras] en vue d'obtenir un accord. C'est pour cette raison que je quitte le ministère des Finances aujourd'hui."
Officiellement, la démission de Yanis Varoufakis serait donc une pré-condition essentielle à la reprise des négociations, en raison de l'incompatibilité bien connue entre le ministre des Finances grec et ses créanciers européens.
Bruxelles ne supportait pas sa nonchalance et certains membres de l'Eurogroupe lui reprochaient notamment, selon "Le Monde", "de [nous parler]...