Le «non» des Grecs aux propositions des créanciers internationaux d'Athènes lors du référendum organisé dimanche 5 juillet 2015 l'a emporté avec 61,31% des suffrages, selon les résultats définitifs. Le taux de participation avait atteint 62,5%.
Cette votation ne clôt pas la crise que traverse le pays depuis bientôt 6 ans. En octobre 2009, le nouveau gouvernement socialiste de Georges Papandréou avait révélé l'ampleur de la dette grecque en relevant la prévision du déficit public. Les agences de notation avaient entamé une valse de dégradations de la dette grecque et le pays avait plongé au bord de la faillite.
La troïka - la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) - avait accordé à plusieurs reprises des prêts à la Grèce en échange de réformes. Pourtant, la cure d'austérité n'a jamais été réellement sorti le...