Ses soeurs, ses oncles et tantes sont au chômage.
Iannis, lui, vient d'une famille plus aisée, avec deux parents fonctionnaires dans des ministères, des études passées à Londres, où sa soeur passe actuellement son master. "S'il n'y avait pas eu les premières années de fac, on ne risquait pas de se rencontrer", plaisante Katerina.
Il voulait voter "oui", elle "non"
Dans la voiture, les deux amoureux plaisantent. Sur la même longueur d'ondes : il y a une semaine, quand est tombée l'annonce du référendum, ce n'était pas le cas et ça a chauffé au sein du couple.
Il voulait aller tirer tout de suite de l'argent. Moi, tu comprends, j'ai seulement 300 euros sur mon compte, alors franchement...", balaie Katerina.
Et surtout, Iannis, qui avait pourtant voté Syriza comme Katerina, voulait voter Oui. "Et là moi, j'ai rien compris", assène-t-elle. Iannis a finalement changé d'avis. Oh, pas à cause des disputes. Mais à cause de cette atmosphère, malsaine, qui a grandi, pendant toute cette semaine.
Quand les patrons menacent les employés pour les faire voter Oui
Comme les pressions et les menaces au travail. Katerina qui travaille comme secrétaire à...