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L'όχι grec ou le retour du peuple en Europe

Publié dans Le Figaro le
ΌΧΙ: manifestants en faveur du «non» qui l'a emporté à 61% lors du référendum en Grèce, dimanche 5 juillet 2015 Crédits photo : JOSE MANUEL RIBEIRO/AFP


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Légende

ΌΧΙ: manifestants en faveur du «non» qui l'a emporté à 61% lors du référendum en Grèce, dimanche 5 juillet 2015 Crédits photo : JOSE MANUEL RIBEIRO/AFP

Alexis Feertchak est fondateur du site internet et de l'application I-philo.

En avril 2012, Georges Moustaki éructait dans le Huffington Post: «J'espère que la Grèce va foutre le bordel. Ma sympathie va à cette attitude de contestation parce que ce n'est pas le peuple qui a créé la crise. Or, on lui fait en porter le poids. Finalement, c'est lui qui a le sens civique le plus développé, pas ceux qui veulent se conformer aux directives bruxelloises. Que le gouvernement grec ouvre grand ses yeux et ses oreilles».

De façon posthume, le pâtre grec, qui s'est éteint l'année suivante, a été écouté: le Premier ministre Alexis Tsipras, dans un geste tout gaullien, a décidé de laisser le dernier mot au peuple et de remettre ainsi son mandat en jeu. Pari gagné largement, malgré les pressions européennes et médiatiques pour empêcher la victoire du «non», mais à quel prix?

Le masque des institutions européennes tombe lourdement

L' «ΌΧΙ» grec de ce 5 juillet, lointain écho des «non» français et hollandais de 2005, force aujourd'hui l'Union européenne - et spécialement sa composante qu'est l'Union économique et monétaire de la zone euro - à...

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