Les derniers héritiers des grandes familles qui ont dominé l'Etat grec depuis le retour du pays à la démocratie sont en déroute. Ils font les frais du referendum qui apparaît comme un plébiscite à Syriza.
Deux images de dimanche matin : Alexis Tsipras se rend tôt à son bureau de vote. A la sortie, il est accueilli par une ovation. Plus loin, presque à la même heure, le leader de la nouvelle formation de centre-gauche To Potami (6% aux élections législatives de la fin janvier), Stavros Theodorakis, sort à son tour de son bureau de vote. Des dizaines d'électeurs l'agressent verbalement pour son choix du «?oui?». Pourtant, ce leader, un ancien journaliste très populaire dans le pays, est censé incarner, avec Alexis Tsipras, le renouveau du panorama politique de la Grèce.
A suivre :
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Derniers héritiers des grandes familles
Le référendum de dimanche l'a soudainement poussé dans le camp de « l'Ancien régime », en compagnie des vieux tenants de la caste politique locale, avec, au centre-gauche, Geórgios Papandréou et son ennemi de toujours Evángelos Venizélos , et, au centre...