La sortie ne devrait pas être de nature à améliorer sa côte de popularité à gauche. Le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, est largement revenu, lors d'un «Face aux lecteurs» organisé ce lundi matin par La Provence, sur le «non» grec au plan d'aide européen. «Il faut une Grèce responsable et une Europe solidaire», a-t-il d'abord estimé, avant de se livrer à une considération bien plus politique sur le parti de gauche radicale dont est issu le premier ministre grec Alexis Tsipras.
«Le FN est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la française, d'extrême-droite. Qui adore Syriza chez nous? Monsieur Mélenchon et Madame Le Pen. Avec qui s'allie Monsieur Tsipras en Grèce? Avec son extrême-droite, sa droite souverainiste. Parce que ces populismes sont le même symptôme d'un même mal», a ainsi considéré le locataire de Bercy. Une analyse qui trouve écho dans l'attitude du parti d'extrême-droite, qui s'est félicité à plusieurs reprises de la montée de la gauche radicale en Grèce.
Éric Coquerel déplore «des propos délirants»
Ainsi Florian Philippot, le vice-président du Front national, ironise: «Ça sera difficile de crier ensuite au péril...