Au lendemain du "non" au référendum en Grèce, Berlin, Lisbonne ou encore Bratislava font savoir qu'ils n'ont plus rien contre l'idée du "Grexit".
Qu'adviendra-t-il de la Grèce? Au lendemain du "non" retentissant des Grecs au référendum, personne ne semble en mesure de le dire. Athènes a assuré qu'il ne s'agit pas d'un "non" à l'Union européenne, mais "un renforcement de pouvoir de négociation" de son gouvernement face à ses créanciers -UE, BCE, FMI. Pour certains de ses partenaires européens, rien n'est moins sûr.
>> Suivez la situation en direct dans notre live
Sur cette ligne dure qui prône la fermeté, Berlin est en tête. Le ministre de l'Economie Sigmar Gabriel a estimé que la Grèce a "coupé les derniers ponts" avec l'UE et que de nouvelles négociations seraient "difficilement imaginables". Les "conditions pour des négociations autour d'un nouveau programme d'aide" à la Grèce ne sont pas réunies, a déclaré le porte-parole d'Angela Merkel, Steffen Seibert, ajoutant qu'il appartient désormais "à la Grèce et à son gouvernement" d...