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À Athènes, Tsipras brandit la carte de l'unité nationale

Publié dans Le Figaro le
Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, lors de son arrivée, lundi, au palais présidentiel à Athènes, pour rencontrer tous les leaders des partis représentésau Parlement,à l'exceptiond'Aube dorée(extrême droite). Crédits photo : ALKIS KONSTANTINIDIS/REUTERS
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Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, lors de son arrivée, lundi, au palais présidentiel à Athènes, pour rencontrer tous les leaders des partis représentésau Parlement,à l'exceptiond'Aube dorée(extrême droite). Crédits photo : ALKIS KONSTANTINIDIS/REUTERS

La plus grande surprise est apparue lundi matin à 8 heures, sur le blog de Yanis Varoufakis, le ministre des Finances. On aurait pu attendre qu'il criât victoire, après avoir recueilli 61 % de l'électorat grec pour soutenir sa stratégie d'opposition frontale aux demandes de réductions budgétaires de la part de la troïka des institutions créancières de la Grèce - la BCE, le FMI, Commission européenne. Or c'est sa démission qu'il annonça, «afin de ne pas être un obstacle au bon déroulement de la négociation». Une attitude empreinte à la fois de réalisme et d'irénisme.

Réaliste, Varoufakis l'est quand il reconnaît qu'il agace au-delà du raisonnable ses dix-huit collègues ministres des Finances au sein de l'Eurogroupe. Mais son communiqué fait preuve d'une énorme dose d'optimisme en ...

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