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Crise grecque : pour Macron, "il ne suffit pas de se réfugier derrière la BCE"

Publié dans La Tribune le
"La zone euro, c'est un projet politique avant d'être un projet économique et quel que soit le vote, nous devons dès demain reprendre des discussions politiques pour donner un cadre", considère le ministre de l'Economie. (Crédits : JC Tortora)
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"La zone euro, c'est un projet politique avant d'être un projet économique et quel que soit le vote, nous devons dès demain reprendre des discussions politiques pour donner un cadre", considère le ministre de l'Economie. (Crédits : JC Tortora)

Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a estimé dimanche à l'occasion des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence qu'il fallait trouver un compromis pour la Grèce et ne pas se réfugier derrière l'action de la Banque centrale européenne (BCE). Les Grecs se rendent aux urnes ce dimanche pour se prononcer sur le plan de sauvetage "argent frais contre réformes" soumis par les créanciers du pays lors d'un référendum à l'issue incertaine, qui pourrait ouvrir la voie à une sortie du pays de la zone euro.

"Ne pas faire le traité de Versailles de la zone euro"

"Même si le non grec devait l'emporter, notre responsabilité dès demain ce sera de ne pas faire le traité de Versailles de la zone euro", a jugé Emmanuel Macron . "La situation de la zone grecque nous l'avons co-produite (...) Il faut être exigeant et trouver un compromis pour la Grèce sur la base des réformes, de la soutenabilité de la dette, d'évolution des finances dans le temps. Nous aussi nous devons faire des efforts", a-t-il ajouté.

"La zone euro, c'est un projet politique"

Auparavant, Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE avait répété que l'institution...

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