A la veille du référendum crucial sur le plan d'aide européen, la question grecque agite aussi la classe politique française. Les grecs, en défaut de paiement depuis mardi auprès du FMI, doivent se prononcer sur l'offre des créanciers du pays (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international). Pour le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, l'offre des créanciers risquent d'achever le pays. Dans une tribune publiée avec son homologue italienne Laura Boldrini, les deux estiment que l'Europe ne va pas «dans la bonne direction.» Ils regrettent que «le médecin (ait) prescrit le mauvais remède (à la Grèce), mais il s'acharne sur son patient - et peu importe si celui qu'il assiste risque sa vie!»«Il nous revient de décider si nous souhaitons relever ces défis en les gérant avec lucidité, en travaillant sur des solutions, en nous investissant dans une Union plus solidaire, en son sein et vis-à-vis de l'extérieur, une Union politique, pleinement politique», poursuivent Boldrini et Bartolone.
Quelques jours plus tôt une quarantaine de personnalités de tous bords ont signé, mercredi 1er juillet, une tribune dans Marianne: «Sauver la Grèce...