Dans un rapport publié jeudi 2 juillet , le FMI rapporte que le Grèce aura besoin d'une nouvelle aide de 36 milliards d'euros des Européens (Union Européenne et BCE) dans les trois prochaines années même si le pays accepte dimanche le plan des créanciers soumis à référendum.
L'institution financière a également revu à la baisse ses prévisions de croissance de 2,5% à 0% cette année, mais sans tenir compte de la mise sous contrôle des capitaux depuis lundi en Grèce. Les besoins de financement globaux du pays ont été aggravés par "d'importants changements politiques" à Athènes et sont estimés au total à au moins 50 milliards d'euros d'ici à fin 2018.
Des délais de remboursement repoussés
Le FMI estime par ailleurs que les Européens devront considérablement repousser les échéances de remboursement de la Grèce en "doublant" la durée de vie de leurs obligations et la période de grâce sur les intérêts.
Ils s'exposent toutefois à une perte sèche ("haircut") de plus de 53 milliards d'euros dans l'hypothèse où la Grèce ne tiendrait pas les objectifs budgétaires du plan des créanciers, indique ce rapport préliminaire sur la dette...