Et à la fin, qui paiera la note?? Le bras de fer engagé par Alexis Tsipras avec ses partenaires européens le week-end dernier laisse une impression de formidable gâchis. Cinq ans après le déclenchement de la crise de la dette grecque, l'Europe n'a jamais paru aussi impuissante et fragile. L'avenir de sa monnaie et plus largement de son projet est aujourd'hui entre les mains d'un peuple à bout de souffle.
"L'urgence est de rétablir le dialogue avec des adultes dans la pièce", a lancé il y a quelques jours la patronne du FMI, Christine Lagarde, comme un ultime avertissement. La petite phrase fut jugée maladroite et méprisante. Elle n'a pourtant jamais sonné aussi juste pour tous les acteurs de cette tragédie à rallonge, tant les irresponsables se comptent dans chaque camp.
Des maux anciens
A qui la faute?? Aux Grecs d'abord. A commencer par les gouvernements qui ont lentement mais sûrement fait naufrager leur pays depuis quarante ans. On peut en effet reprocher bien des choses à Alexis Tsipras, mais il n'est pas comptable de la situation qu'il a trouvée en arrivant.
Le clientélisme?? La fraude?? Les gabegies?? Les...