Il n'y a pas qu'à Bruxelles que se joue le sort de la Grèce. Récemment à Monaco, plus de 400 investisseurs, gérants de fonds et fournisseurs de services financiers ont participé à un jeu de simulation des négociations entre la Grèce et ses céanciers, raconte Bloomberg. Durant 90 minutes, ils se sont répartis en six équipes jouant les rôles de l'Union Européenne (UE), la Grèce, l'Allemagne, les Etats-Unis, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque centrale européenne (BCE). Dans leur expérimentation, la Grèce n'a pas quitté la zone euro.
Les aficionados de jeux de guerre n'ont pas l'apanage des jeux de simulation. La BCE en utiliserait pour voir comment préserver le reste de la zone euro dans le cas d'un Grexit, a rapporté en février 2015 le journal allemand Spiegel, citant des sources en interne. Ce ne serait pas une première pour l'institution. En 2012, en pleine crise de la zone euro, elle avait nié planifier un scénario de Grexit. Mais le Financial Times a depuis révélé qu'elle avait développpé en secret le mystérieux «Plan Z», un script détaillé de comment reconstruire un système financier de zéro. Plus particulièrement, comment construire de A à Z de...