Dimanche prochain, les Grecs vont voter, à l'occasion d'un référendum organisé par le gouvernement. L'objet du vote est clair: faut-il accepter, oui ou non, les mesures d'économies proposées par les créanciers? Une victoire du non pourrait signifier, à terme, la sortie de la Grèce de la zone euro. Critiqué dans l'Union pour sa politique jusqu'au-boutiste, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, s'est néanmoins fait des alliés? à Dunkerque.
La fédération Nord du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) a en effet décidé de convier les habitants de la ville à venir s'exprimer lors d'un vote «jumeau» à celui des Grecs. «L'objectif est que tous ceux et celles qui sont solidaires du mouvement Syriza puissent venir le montrer et se rassembler dimanche», explique, au Figaro, Claude Nicolet, premier secrétaire de la fédération MRC du Nord. «À Dunkerque, le vote sera organisé sans liste électorale, mais les conditions seront réalistes. Nous auront une urne, des bulletins "oui" et "non"», assure-t-il.
Une question qui touche à la souveraineté nationale
Les militants qui se déplaceront dimanche pourront répondre à la question suivante: «Le plan d'aide, qui a été...