L'appartenance à l'euro est l'enjeu du référendum, avertissent les dirigeants européens. Jean-Claude Juncker fustige le comportement d'Aléxis Tsipras
Le référendum grec devient européen. De Paris à Berlin, de Madrid à Dublin, de Rome à Bruxelles, tous les dirigeants ont été très clairs, ce lundi : les Grecs n'ont pas à voter pour ou contre un programme de réformes, au demeurant inachevé, puisque la Grèce a interrompu les négociations, mais pour le maintien ou non de leur pays dans l'euro. Surpris par la décision sans préavis du Premier ministre grec Alexis Tsipras d'organiser un référendum dimanche pour demander au peuple grec de voter «?non?» au «?programme ?d'austérité?» voulu par les créanciers, les capitales ont abandonné la langue de bois et parlent désormais de «?Grexit?». Et ce alors même que les citoyens grecs sont depuis ce lundi confrontés à des banques fermées , qui ne versent pas plus de 60 euros par jour.
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