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Pour Berlin, un Grexit ne serait pas forcément une catastrophe

Publié dans Le Monde le
Angela Merkel et son ministre de l'économie Sigmar Gabriel lors d'une conférence de presse, lundi 29 juin, après une réunion consacrée à la crise grecque avec les responsables des partis politiques allemands représentés au parlement.
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Angela Merkel et son ministre de l'économie Sigmar Gabriel lors d'une conférence de presse, lundi 29 juin, après une réunion consacrée à la crise grecque avec les responsables des partis politiques allemands représentés au parlement.

Angela Merkel n'avait plus eu recours à sa phrase fétiche depuis plusieurs semaines. Lundi, elle l'a répétée à trois reprises : « Si l'euro échoue, l'Europe échoue » a-t-elle dit. D'abord devant 600 invités réunis lundi matin à l'occasion des 70 ans de la CDU, puis lors de la conférence tenue dans l'après-midi aux côtés de Sigmar Gabriel (président du parti social-démocrate) à l'issue d'une réunion de crise tenue avec les dirigeants de la majorité mais aussi de l'opposition.

Les deux dirigeants ont tenu à mettre les Grecs en garde, tout en prenant soin de ne pas insulter l'avenir. La mise en garde : le référendum de dimanche est décisif pour le maintien de la Grèce dans la zone euro. Sigmar Gabriel, le vice-chancelier, a même été plus clair qu'Angela Merkel. Selon lui, la question posée est « oui ou non au maintien dans la zone euro ». Une formule qu'Angela Merkel, qui connaît la sensibilité des Grecs - un peuple qu'elle a qualifié de « fier » - a pris soin de ne pas employer.

« Solidarité et efforts vont de pair »

L'avenir : quelle que soit l'issue du référendum, les responsables européens sont prêts à « négocier »....

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