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Grèce : les politiques entre respect de la démocratie et défense d'intérêts financiers

Published in Le Figaro on
Alexis Tsipras et François Hollande à Paris, le 4 février 2015.
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Alexis Tsipras et François Hollande à Paris, le 4 février 2015. Crédits photo : Orban Thierry/ABACA

«La Grèce a décidé de consulter le peuple par référendum. C'est son choix, souverain. C'est la démocratie». François Hollande s'est brièvement exprimé, ce lundi matin, à l'issue d'un conseil restreint à l'Élysée portant sur les risques liés à une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro. «L'enjeu est fondamental: savoir si les Grecs veulent rester dans la zone euro. C'est leur place à mes yeux. À eux d'en décider», a-t-il assuré au sujet de l'annonce surprise de la tenue d'un référendum sur le plan d'aide européen, vendredi par Alexis Tsipras, qui a suscité un véritable tremblement de terre politique. Notamment en France, deuxième pays créancier de la Grèce dans la zone euro derrière l'Allemagne avec plus de 60 milliards d'euros, où les politiques sont partagés entre respect de la souveraineté du peuple grec et défense de leurs intérêts financiers.

«Cette négociation a été interrompue samedi par la décision du gouvernement grec. Elle peut reprendre à tout moment. C'est cette négociation qui permettra à la Grèce de surmonter ses difficultés immédiatement et de rester dans l'euro», a ainsi pressé le ministre des Finances, Michel Sapin, ce lundi matin sur France...

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