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Grèce, Iran : quand les « faibles » défient les « forts »

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Grèce, Iran : quand les « faibles » défient les « forts »


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Grèce, Iran : quand les « faibles » défient les « forts »

La Grèce face à ses créanciers, comme l'Iran face à l'Occident qui veut la priver d'arme nucléaire, ont moins à perdre de l'échec d'un accord que ceux avec qui ils négocient. C'est cela qui fait leur force.

de Dominique Moïsi

La Grèce et l'euro, l'Iran et le nucléaire. Il n'y a guère de points communs entre ces deux négociations? sauf peut-être l'essentiel : la nature incertaine de leurs résultats, qui tient à l'essence même de ce qu'est une négociation internationale.

La Grèce est doublement un allié, au sein de l'Union européenne et de l'Otan. L'absence d'un accord avec elle sur l'euro n'affaiblirait-elle pas de fait les deux organisations dont elle fait partie depuis des décennies ? L'Iran est un adversaire-partenaire. Il est clair que son régime ne partage pas nos valeurs, même si Téhéran apparaît, de plus en plus, comme un allié incontournable face à la double menace du chaos et de Daech. Dans les deux négociations en cours, la problématique semble aussi parfaitement opposée. Comment garder la Grèce au sein de la zone euro, comment éviter que l'Iran ne rejoigne le club très fermé des nations qui disposent de l'arme atomique ? La question grecque a...

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