Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a sommé vendredi la Grèce, en situation de plus en plus "critique", de vite s'entendre avec ses créanciers, faute de quoi elle ira "droit vers le défaut de paiement", dans un message vidéo sur internet.
"Nous nous rapprochons du point où le gouvernement grec va devoir choisir entre accepter ce que je pense être une bonne proposition" des créanciers (UE et FMI) et "aller droit vers le défaut de paiement", dit M. Tusk, à trois jours d'un sommet extraordinaire de la zone euro consacré à la Grèce, lundi à Bruxelles.
"Il ne reste que quelques jours", l'épreuve de force "doit cesser", avertit Donald Tusk.
La Grèce pourrait se retrouver en défaut de paiement à la fin de la semaine prochaine si aucun compromis n'est trouvé d'ici là pour la mise en oeuvre de réformes destinées à faire repartir son économie exsangue. Un accord permettrait de débloquer une tranche de prêts de 7,2 milliards d'euros, indispensable pour régler les prochaines factures. Athènes doit rembourser quelque 1,5 milliard d'euros au FMI le 30 juin.
Vendredi soir, Donald Tusk a précisé qu'outre les chefs d'Etat ou de gouvernement des 19 pays...