Aller au contenu principal

Face à la menace, les Grecs optent pour une bonne dose de fatalisme

Publié dans Tribune de Genève le

Les journaux grecs s'interrogent sur l'avenir de leur pays, après l'impasse de l'Eurogroupe de jeudi et avant le sommet européen consacré à la Grèce de lundi. Editorialistes et caricaturistes s'en donnent à c?ur joie. «Nous sommes en plein western», déclame Dimitri Mitropoulos, dans son éditorial vidéo du journal de centre droit Ta Nea. L'autre journal du groupe, To Vima, désigne le méchant et donne une «dernière chance à Monsieur Tsipras: si dans les prochaines vingt-quatre?heures, un accord n'est pas conclu avec les Européens et le FMI, on ira vers une situation incontrôlable. La Grèce doit rester et restera le c?ur de l'Europe. Toute autre option serait désastreuse pour le pays et la société.»

Le temps d'attendre?

Mais ces injonctions tranchent avec le ressenti de la population, qui ne croit pas à un quelconque résultat lors de cette énième «négociation de la...