Le Parlement allemand refuse de signer tout accord de sauvetage de la Grèce qui n'aurait pas l'aval du FMI. Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, "attend patiemment" que ses créanciers se convertissent au "réalisme".
A l'approche de l'épilogue du feuilleton du Grexit, la tension monte entre Athènes et Berlin, chacun sommant l'autre de se montrer "réaliste". "La Grèce doit renouer avec la réalité", a ainsi lancé lundi matin Volker Kauder, le chef de file du groupe chrétien-démocrate (CDU) au Parlement allemand le Bundestag, en faisant allusion à l'échec des négociations de ce week-end à Bruxelles . De son côté, le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a fait savoir que la Grèce voulait que ses créanciers, avec qui une liste de réformes est en cours de négociation en échange d'un financement vital, se convertissent au "réalisme" dans leurs exigences.
Dans une déclaration au journal "Ephimarida ton Syndakton" publiée lundi, Alexis Tsipras écrit en effet: "Nous attendrons patiemment jusqu'à ce que les institutions se rallient au réalisme", estimant que seul "l'opportunisme politique" les conduit à demander de nouvelles coupes dans les...