
Dans sa précédente mouture en début de semaine dernière, Athènes proposait un excédent primaire de 0,75 % pour 2015.
C'est l'un des trois points de blocage entre Athènes et ses créanciers (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Commission européenne), et il pourrait bien tomber. A en croire la liste des propositions présentées, dimanche 14 juin, par l'équipe de négociateurs grecs à Bruxelles - et rejetées par les créanciers -, le gouvernement grec accepte les objectifs d'excédent primaire (solde positif entre les recettes et les dépenses avant paiement des intérêts de la dette) fixés par les créanciers : 1 % du PIB en 2015 et 2 % en 2016, selon le document qui a été diffusée lundi 15 juin par le quotidien grec Kathimerini.
Dans sa précédente proposition, en début de semaine dernière, Athènes proposait un excédent primaire de 0,75 % pour 2015. Mais, au-delà de ce compromis sur le chiffre, qui semble désormais acquis, des dissensions persistent sur les moyens d'y parvenir.
« Un fossé de 2 milliards d'euros ».
Un désaccord est toujours présent sur la façon de combler le « trou » fiscal annoncé en 2016. Les Grecs l'estiment à environ 1,1 % du PIB, soit 1,995 milliard d'euros, alors qu'un proche des négociations côté créanciers assure qu'...