La chancelière allemande affiche une relation constructive avec Aléxis Tsípras.
Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, refuse de prendre Aléxis Tsípras au téléphone et ne cache pas son énervement vis-à-vis du Premier ministre grec. Les dirigeants du Fonds monétaire international claquent la porte des négociations avec Athènes, faute d'avancées. Angela Merkel, elle, se montre toujours disponible et n'a jamais un mot blessant pour le leader de la gauche radicale grec, qui l'accusait dans le passé d'être «?la femme politique la plus dangereuse d'Europe?». Avec un certain goût pour la mise en scène, la presse allemande va jusqu'à évoquer une relation maternelle entre «?Mutti?» et le jeune leader de vingt ans son cadet. «?Merkel trouve Tsípras sympathique, déclare un poids lourd politique dans la "Frankfurter Allgemeine". Elle voit qu'il est confronté à une mission incroyablement difficile et n'a aucune expérience de gouvernement. Elle veut l'aider.?» Le quotidien économique «?Handelsblatt?» parle d'une «?romance politique?».
Si la chancelière a trouvé un mode de...