Le premier ministre, Charles Michel, a déclaré que « la fin la récréation a sonné pour le gouvernement grec », en arrivant au sommet de l'UE et de la Communauté d'Etats latino-américains et Caraïbes (Celac) à Bruxelles, mercredi après midi. L'urgence de la question grecque éclipse l'entame des échanges prévus entre les dirigeants européens, latino-américain et caribéens.
Charles Michel a tenu un discours ferme à l'égard de la Grèce en arrivant au sommet EU-Celac. « Nous avons été patients, nous attendons maintenant des engagements concrets de la Grèce », a-t-il déclaré, invitant alors le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, à prendre ses responsabilités après cinq mois à la tête du pays.
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Admettant être lassé de la situation, Charles Michel, a souligné que la Belgique était le sixième créancier de la Grèce et se portait garant de 7,2 milliards d'euros de sa dette. Il n'a pas exclu que des contacts informels aient lieu avec Alexis Tsipras en marge du sommet EU-Celac. Il est aussi question que les dirigeants allemand et français...