Juncker attend toujours des contre-propositions de Tsipras. Merkel et Hollande devraient à nouveau rencontrer le Premier ministre grec mercredi.
Soleil de plomb, après un orage tonitruant de la veille, bière blanche et saucisse avec les habitants du village local en costume traditionnel bavarois pour Angela Merkel et Barack Obama, photo de famille au milieu des champs avec les autres leaders des pays du G7... Le sommet organisé au château d'Elmau, en Bavière, par la chancelière allemande a commencé sous les meilleures auspices dimanche.
Mais les soucis ont vite rattrapé les chefs d'Etats et de gouvernements des pays démocratiques les plus industrialisés. Outre l'Ukraine, la Grèce, au bord de la faillite, n'a pas manqué d'occuper le terrain. Jean-Claude Juncker, qui avait présenté au Premier ministre grec mercredi soir à Bruxelles les propositions préparées deux jours avant à Berlin par les institutions (Commission et Banque centrale européenne, FMI), est venu avec un message clair, qui en dit long sur la détérioration du dialogue.
Juncker déçu
«?Alexis Tsipras mon ami m'avait promis que d'ici à jeudi soir il me présenterait une proposition...