Ministre délégué à la Sécurité sociale et figure de l'aile radicale de Syriza, Dimitris Stratoulis, a évoqué la possibilité d'élections anticipées si les créanciers d'Athènes refusent d'assouplir leur position.
Entre Athènes et ses créanciers, a tension est encore montée d'un cran. Le ministre délégué grec à la Sécurité sociale, Dimitris Stratoulis, figure de l'aile radicale du parti Syriza, a prévenu ce vendredi que le gouvernement d'Alexis Tsipras pourrait être contraint d'organiser des élections anticipées si les créanciers d'Athènes n'assouplissent pas leur position.
«?Les créanciers veulent imposer des mesures dures. S'ils ne font pas machine arrière sur ce paquet visant à faire chanter le gouvernement, nous devrons rechercher des solutions alternatives, des élections?», a-t-il lancé.
A plusieurs reprises depuis l'alternance politique de janvier dernier, la piste d'un retour anticipé aux urnes a été avancée en Grèce. Mais un tel pari serait risqué. Selon un sondage Alco publié vendredi par le site d'information Newsit, seuls plus d'un tiers seulement des Grecs (37%) y sont favorables, quand 45% préfèrent pour leur part un accord négocié...