Juncker a reçu Tsipras mercredi soir pour essayer de trouver un compromis sur les réformes demandées à Athènes. Merkel et Hollande sont à la manoeuvre pour arracher un accord.
Comme toujours à Bruxelles, c'est en soirée qu'on a tenté de sortir de la crise. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a reçu ce mercredi à dîner Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, pour ce qui ressemblait à une réunion de la dernière chance. Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, s'était aussi invité. Personne ne s'attendait à un accord permettant à la Grèce de toucher les 7,2 milliards d'aides nécessaires pour éviter la faillite, mais l'idée était que cette rencontre rapproche de façon décisive les points de vue. «?Nous avons encore 48 heures. L'idée est d'obtenir, sinon un accord, au moins un signal politique positif d'ici vendredi soir, avant de finaliser un document plus technique en fin de semaine prochaine pour l'eurogroupe?», explique un diplomate de haut-niveau.
Compromis commun de l'ex-Troïka
Cela ne s'annonce pas simple. L'ex-Troïka (Commission européenne, FMI et BCE), assez divisée, a fini mardi par s'entendre sur un...