Le gouvernement grec ne pliera pas face à des demandes "irrationnelles", il a fait sa part pour arriver à un compromis sur sa dette, et c'est à "l'Europe de faire la sienne", a déclaré samedi le Premier ministre grec Alexis Tsipras.
Parallèlement, à Lisbonne, le ministre français des Finances Michel Sapin a souhaité un "accord rapide" sur la dette grecque, et noté qu'une sortie d'Athènes de l'euro serait "une catastrophe" pour le pays, et "un problème" pour la zone euro.
"Dernière ligne droite"
M. Tsipras, qui s'exprimait devant le comité central de son parti, Syriza, a semblé optimiste sur la proximité d'un accord, lançant : "Nous sommes dans la dernière ligne droite d'une période douloureuse et difficile".
Néanmoins, a considéré le Premier ministre grec, "nous avons fait ce que nous avions à faire, c'est maintenant au tour de l'Europe".
Alexis Tsipras, usant du ton polémique qu'il adopte régulièrement quand il parle des négociations devant les cadres de Syriza, a accusé "certains représentants des créanciers de profiter de l'asphyxie de liquidités dont souffre la Grèce pour renverser l'accord du 20 février" qui avait semblé ouvrir la...