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La Grèce et ses créanciers entament un ultime bras de fer

Publié dans Les Echos le
De gauche à droite, le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis, son homologue belge Johan Van Overtveldt et le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem lors d'une réunion le 9 mars dernier - SIPA
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De gauche à droite, le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis, son homologue belge Johan Van Overtveldt et le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem lors d'une réunion le 9 mars dernier - SIPA

Athènes espère une déclaration positive de l'Eurogroupe ce lundi à Bruxelles.

A sept semaines de l'échéance de son programme d'aide, la Grèce espère obtenir une déclaration positive de l'Eurogroupe qui se tient, ce lundi, à Bruxelles. Cela permettrait à la BCE d'autoriser Athènes à émettre davantage de titres à court terme, et de passer sans encombre le cap des 750 millions d'euros qu'elle doit rembourser demain au FMI.

Les messages envoyés ces derniers jours ont une nouvelle fois été contradictoires. Tandis que les représentants des créanciers ont déclaré que les conditions d'un accord sur les réformes et l'aide financière n'étaient pas encore réunies et qu'il restait beaucoup de travail, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a estimé, lui, qu'il ne dépendait plus que d'une volonté politique.«?Seule la volonté politique peut conduire à la conclusion d'un accord, il n'y a pas de question technique à résoudre?»,a déclaré Alexis Tsipras devant le Parlement grec, en ajoutant?:«?C'est la même volonté politique qui avait fait entrer la Grèce en 1980 dans l'Union européenne malgré l'avis contraire à l'époque de la Commission, et celle qui avait permis...

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