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Les migrants se fichent de la crise grecque

Publié dans Tribune de Genève le
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Image d'illustration. DR

Lesbos, Rhodes, Chios, Samos, la Crête: la liste de ces îles au nom évocateur s'allonge tous les jours. Non pas pour le charme de leurs plages, mais parce qu'avec le retour des beaux jours, elles accueillent presque quotidiennement des réfugiés - Syriens, Afghan, Somaliens? - en provenance de la Turquie toute proche.

Contrairement à l'Italie, qui récupère par centaines des migrants entassés sur de grosses épaves affrétées par les passeurs libyens, la Grèce, elle, recueille sur ses côtes de petites embarcations, bateaux de pêche ou zodiacs, chargées de quelques dizaines de personnes.

A une poignée de milles des côtes turques (où attendraient plus d'un million de candidats au départ), les îliens voient tous les jours arriver ces petits groupes de candidats à l'eldorado européen, entassés sur des bateaux de fortune volontairement sabotés par les passeurs dès l'entrée dans...

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