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Joseph Stiglitz : «La BCE ne laisse quasiment pas de marge de manoeuvre au gouvernement grec. C'est vraiment une erreur.»

Publié dans Les Echos le
Joseph Stiglitz partage de nombreuses idées avec le ministre des finances grec Yanis Varoufakis - INET/AFP-Services/SilvËre GÈrard
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Joseph Stiglitz partage de nombreuses idées avec le ministre des finances grec Yanis Varoufakis - INET/AFP-Services/SilvËre GÈrard

Le prix Nobel d'Economie 2001, Joseph Stiglitz, a été l'un des animateurs vedettes du forum de l'Institute for New Economic Thinking (INET), qui s'est tenu à Paris, au siège de l'OCDE la semaine passée. Il est l'un des fondateurs de ce think tank qui veut renouveler la pensée économique pour mieux répondre aux défis concrets qui se posent aujourd'hui. A cette occasion, le chef de file du «?nouveau keynésianisme?» s'est entretenu avec le ministre des finances grec Yanis Varoufakis, avec qui il partage de nombreuses idées. Les deux hommes ont affiché leur complicité en déplorant le manque de solidarité au sein de la zone euro ainsi que les erreurs de jugement désastreuses de la Troïka (BCE, Commission et FMI) pendant la crise. Ils plaident aujourd'hui pour un New Deal européen, qui aille bien au-delà du plan d'investissement Juncker. La Banque centrale européenne et la Banque européenne d'investissement devraient jouer un rôle bien plus important pour relancer l'économie, selon eux. L'analyse de Joseph Stiglitz  :

Joseph Stiglitz (Economiste, prix Nobel 2001)


Le programme d'achats de dette (« QE ») par la BCE est-il un moteur de la reprise en zone euro...

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