La nouvelle liste de réformes du gouvernement grec n'a pas convaincu. Athènes avertit que le pays est désormais à court de liquidités.
Difficile de dire ce qui, du long week-end de Pâques qui se profilait ou de l'indigence de la nouvelle liste de réformes proposée par Athènes, a pesé le plus dans la décision des responsables de la zone euro de renvoyer le gouvernement grec à ses études, mercredi.
Dans une troisième tentative de débloquer rapidement l'aide européenne dont il a un besoin de plus en plus pressant, le gouvernement d'Alexis Tsipras avait fait parvenir, mercredi, à Bruxelles, où devaient se réunir dans l'après-midi les directeurs du Trésor de la zone euro (Euro working Group), une nouvelle liste de réformes , plus précises et chiffrées que les précédentes («?les Echos?» du 2 Avril). Mais ce nouveau document n'a pas convaincu :?« Les Grecs fournissent de plus en plus de propositions qui sont de plus en plus détaillées, a commenté le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, ?mais il y a encore du chemin à faire avant un accord ?», a t-il ajouté, enjoignant ses partenaires grecs à ?continuer à travailler dur?».
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