Le mini-sommet européen organisé à Bruxelles entre Alexis Tsipras, le premier ministre grec, et les dirigeants européens a porté ses fruits. La plupart des Grecs se disent soulagés de voir que le dialogue se poursuit avec Bruxelles, ce qui laisse entrevoir une issue positive à la crise.
Sur la place Syntagma, au c?ur d'Athènes, les journaux épinglés aux kiosques affichent un message d'espoir. Pour Ta Nea, il y a eu «une lumière au dernier moment», et une «fumée blanche» pour le quotidien de gauche Ethnos. Tous deux rappellent que les partenaires européens ont demandé à la Grèce une liste de réformes concrètes et chiffrées, mais ils estiment qu'un accord reste inévitable. «Les Européens reculent. Ils réalisent d'un côté que la crise est profonde en Grèce et, de l'autre, qu'ils ne pourront jamais faire sortir le pays de la zone euro. Il ne leur reste plus qu'à faire des concessions», lance Spiros, gérant d'un kiosque de la place. Comme 60 % de ses compatriotes, Spiros encourage l'action d'Alexis Tsipras et, même si le résultat paraît incertain, «la situation actuelle, avec la pauvreté et la kyrielle de taxes, ne peut plus durer».
Vent d'apaisement
Ce début...