Le gouvernement grec va devoir effectuer un véritable numéro d'équilibriste pour présenter d'ici ce lundi soir, sans trop trahir ses promesses électorales, un catalogue de réformes lui permettant de décrocher le feu vert de la zone euro à l'extension de quatre mois du financement de son économie.
L'exécutif de gauche radicale, qui s'est finalement résigné à collaborer avec les créanciers de l'UE, de la BCE et du FMI dans le cadre des plans de sauvetage imposés depuis 2010 aux gouvernements précédents, est décidé à exploiter les quelques latitudes consenties par ses partenaires.
"Les textes européens ont toujours un flou créatif", a glissé Giorgos Katrougalos, ministre de la Réforme administrative sur une radio grecque.
Le gouvernement d'Alexis Tsipras a obtenu de pouvoir présenter à la zone euro d'ici lundi soir sa propre liste de réformes pour autant que l'équilibre des finances publiques soit sauvegardé.
Il y a des sujets de souveraineté qui relèvent de la politique intérieure et ne sont pas négociables", a averti dimanche le ministre d'Etat Nikos Pappas, bras droit de Alexis Tsipras.
Depuis la conclusion, vendredi soir à Bruxelles, de la première...