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Zone euro: après la Grèce, l'Italie?

Published in Le Figaro on
Matteo Renzi accueillait le 23 janvier dernier la chancellière allemande à Florence.
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Matteo Renzi accueillait le 23 janvier dernier la chancellière allemande à Florence. Crédits photo: Antonio Calanni/AP

Les négociations avec la Grèce seront plus longues et plus âpres que prévues. Mais un accord semble possible. Pendant ce temps-là, un risque boule de neige est en train de naître en Italie et bien peu y accorde l'importance qu'il mérite.

La décision d'accorder un allongement de la maturité de certains segments de la dette grecque est quasiment chose faite. Les différentes parties en présence n'ont guère le choix. Étalement donc mais vraisemblablement pas d'effacement car bien des pays y sont hostiles à l'image de la récente position publique du Portugal. Ces longs débats de l'Eurogroup à Bruxelles font oublier, font sortir du champ des préoccupations la situation délicate d'un pays voisin et ami.

En effet, alors que la Grèce représente une dette de moins de 340 milliards d'euros, il est impératif de garder à l'esprit que l'Italie supporte une dette de plus de 2200...

Jean-Yves Archer est économiste. Il dirige le Cabinet Archer et anime le think tank de recherche économique Archer 58 Research. Il est diplômé de l'E.N.A, promotion de 1985, et est titulaire d'un doctorat en Economie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. En savoir plus sur son site.

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