Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a affirmé ce jeudi que son pays « ne fait pas de chantage et n'accepte pas le chantage » alors que les négociations sont difficiles entre Athènes et les pays de la zone euro sur la suite de son programme d'aide.
La réunion du mercredi des ministres des Finances de la zone euro s'est déroulée selon un « scénario d'intimidation » sur des risques de « faillite » si Athènes « n'acceptait pas la proposition » de ses partenaires, a dénoncé Alexis Tsipras. « On n'a pas signé et il n'y a eu aucune catastrophe », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet européen à Bruxelles.
« Nous sommes à un tournant crucial pour l'Europe »
« Je suis sûr que tous ensemble, nous pouvons trouver une solution viable pour soigner les blessures causées par l'austérité », a d'ailleurs affirmé Alexis Tsipras. « Nous sommes à un tournant crucial pour l'Europe ».
A l'ouverture du sommet de ce jeudi, il a échangé une poignée de mains et quelques mots, tout sourire, avec son homologue allemande, Angela Merkel, qui incarne pour les Grecs...