Ces experts travaillaient jusqu'au mois dernier pour trois institutions «qu'on appelait par un nom en "T"», ironise un responsable européen cité par l'AFP. Pourtant, des représentants de la Banque centrale européenne (BCE), de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI), cette «troïka» honnie à Athènes qui «n'existe plus», selon le premier ministre grec Alexis Tsipras, planchaient vendredi à Bruxelles avec le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis.
Ils tentaient de dresser un état des lieux des points de convergence entre le programme de réformes réclamé par les créanciers de la Grèce depuis 2010 et celles que le nouveau pouvoir se dit prêt à mettre en ?uvre. Les experts ont encore le week-end pour déblayer le terrain avant la réunion des ministres des Finances de la zone euro prévue lundi. Ils devraient cette fois davantage parler chiffres.
Syriza, le parti au pouvoir à Athènes, veut, entre autres, réduire l'excédent budgétaire exigé par les créanciers ou encore relever les retraites et le salaire minimum comme promis à ses électeurs. À Bruxelles, on se dit prêt à discuter d'un «nouveau programme», à condition qu'il ne fasse pas...