Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a affirmé jeudi que son pays "ne fait pas de chantage et n'accepte pas le chantage" alors que les négociations sont difficiles entre Athènes et les pays de la zone euro sur la suite de son programme d'aide.
Une réunion mercredi des ministres des Finances de la zone euro s'est déroulée selon un "scénario d'intimidation" sur des risques de "faillite" si Athènes "n'acceptait pas la proposition" de ses partenaires, a dénoncé M. Tsipras. "On n'a pas signé et il n'y a eu aucune catastrophe", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet européen à Bruxelles.
Selon lui, "le seul objet" des pourparlers en cours et de la prochaine réunion de l'Eurogroupe lundi sera "la transition" entre le programme actuel, dit memorandum, qui arrive à échéance le 28 février, et le "nouveau programme grec".
"Oubliez le memorandum, il n'existe pas. la troïka non plus", chargée de veiller à la mise en oeuvre des réformes drastiques imposées par les créanciers du pays (UE, BCE et FMI), a-t-il lancé.
La Grèce et la zone euro ont repris contact jeudi, après la réunion houleuse de la veille, et ont décidé d'entamer un...