Jusqu'où le gouvernement grec est-il prêt à aller? Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a répété, ce vendredi, que son pays pourrait renoncer à sept milliards d'euros attendus de l'UE fin février, pour en finir avec les exigences de la troïka. Le ministre s'exprimait en conférence de presse devant le patron de la zone euro Jeroen Dijsselbloem.
Dès le lendemain, il a entamé une tournée européenne pour compter ses soutiens. Il est attendu ce samedi à Paris où il doit rencontrer Michel Sapin et Emmanuel Macron, avec deux jours d'avance sur le planning initialement prévu.
Vendredi, la Grèce a répté qu'elle voulait bien avoir "la plus grande coopération avec les institutions", comme l'UE, la BCE ou le FMI, mais elle n'a plus "l'intention de collaborer" avec ce qu'il a appelé "une délégation tripartite, anti-européenne, construite sur une base branlante", la troïka.
240 milliards d'euros pour sauver le pays de la faillite
Depuis 2010, ces experts, issus des trois grandes institutions, se rendent régulièrement à Athènes pour dicter au...