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La Grèce prête à renoncer à sept milliards d'euros pour se débarrasser de la Troïka

Publié dans L'Express le
Jeroen Dijsselbloem, le patron de la Zone euro zone et le ministre grec des finances Yanis Varoufakis lors de leur conférence de presse commune le 30 janvier 2015.
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Jeroen Dijsselbloem, le patron de la Zone euro zone et le ministre grec des finances Yanis Varoufakis lors de leur conférence de presse commune le 30 janvier 2015.

Jusqu'où le gouvernement grec est-il prêt à aller? Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a répété, ce vendredi, que son pays pourrait renoncer à sept milliards d'euros attendus de l'UE fin février, pour en finir avec les exigences de la troïka. Le ministre s'exprimait en conférence de presse devant le patron de la zone euro Jeroen Dijsselbloem. 

Dès le lendemain, il a entamé une tournée européenne pour compter ses soutiens. Il est attendu ce samedi à Paris où il doit rencontrer Michel Sapin et Emmanuel Macron, avec deux jours d'avance sur le planning initialement prévu.  

Vendredi, la Grèce a répté qu'elle voulait bien avoir "la plus grande coopération avec les institutions", comme l'UE, la BCE ou le FMI, mais elle n'a plus "l'intention de collaborer" avec ce qu'il a appelé "une délégation tripartite, anti-européenne, construite sur une base branlante", la troïka. 

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