Les Européens se sont dit prêts lundi 26 janvier à accorder plus de temps à Athènes pour rembourser ses dettes. Ils ne semblent toutefois pas disposés à négocier une réduction de la dette qu'entend pourtant obtenir le parti de la gauche radicale Syriza, grand vainqueur des législatives de dimanche.
Les ministres des Finances de la zone euro devaient se réunir dans l'après-midi à Bruxelles pour examiner les conséquences du scrutin. Le programme en cours d'assistance financière expire le 28 février.
Alexis Tsipras a promis la fin de l'austérité et réclamé une restructuration de la dette, détenue principalement par l'Allemagne et la France et qui représente 177% du PIB. Si l'idée d'un nouvel effacement de dette est catégoriquement rejetée par Berlin, plusieurs économistes plaident pour une réduction des taux d'intérêt de certains prêts consentis à la...