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Grèce : Syriza, le parti anti-austérité qui porte les espérances de la gauche

Published in Le Figaro on
Alexis Tsipras, lors de son dernier meeting, jeudi, en Grèce.
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Alexis Tsipras, lors de son dernier meeting, jeudi, en Grèce. Crédits photo : ORESTIS PANAGIOTOU/AFP

Syriza, qui pourrait bien remporter les élections dimanche, a débarqué récemment dans la vie politique grecque. Il y a seulement 10 ans, ses premiers députés franchissaient les portes du Parlement, la Vouli. Aujourd'hui, la question principale des élections résulte dans sa capacité ou non à obtenir la majorité absolue.

Si Syriza, dont le nom signifie Coalition de la gauche radicale, est nouvelle, elle plonge ses racines dans l'histoire grecque. Elle est l'héritière du Parti communiste dit de l'intérieur, qui, dans les années 1960, était pro-européen et anti-stalinien, par opposition à celui de l'extérieur, affilié aux ordres de Moscou. Au début des années 2000, plusieurs petites formations de gauche héritières de cette tradition décident de s'unir dans une coalition, Syriza.

Les débuts sont modestes. Aux législatives de 2004, ses 3,3% lui donnent droit à 6 députés au Parlement. En 2009, elle en décroche 7 de plus grâce à un score de 4,6%.

Inversion des forces

C'est en 2012 que la formation s'impose sur le devant de la scène. Le Parti socialiste (Pasok), aux affaires depuis deux ans, éreinte le pays par une politique d'austérité imposée par l...

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