Ce n'était au départ qu'une affaire, la mise sur écoute de deux journalistes, que le gouvernement grec avait tenté de minimiser ces derniers mois. C'est désormais un scandale d'Etat.
C'est un coup de massue dont Kyriakos Mitsotakis, le premier ministre grec, se serait bien passé. Le gouvernement conservateur est englué dans un scandale d'espionnage présumé touchant le chef de l'opposition socialiste, Nikos Androulakis, ainsi que deux journalistes.
"Le directeur des services nationaux de renseignements Panagiotis Kontoleon a présenté sa démission (...) qui a été acceptée par le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis", précise un communiqué.